Tag Archives: OCDE

Le processus d’adoption de l’IM est enclenché

Alain Ranger pratique depuis plus de 30 ans en droit fiscal, plus spécialement en droit fiscal lié au droit des sociétés et au droit des affaires. Au cours des années, Alain a développé une expertise reconnue dans une variété de domaines dont les fusions et acquisitions, les transactions transfrontalières, les réorganisations d’entreprises, les investissements étrangers, les financements structurés et la fiscalité des sociétés. Le 28 mai dernier, le ministre des Finances du Canada a déposé à la Chambre des communes un avis de motion de voies et moyens (l’« Avis ») officialisant ainsi l’intention du Canada de présenter un projet de loi pour mettre en oeuvre les propositions retenues de la Convention multilatérale pour la mise en œuvre des mesures relatives aux conventions fiscales pour prévenir l’érosion de la base d’imposition et le transfert de bénéfices (l’« IM »). L’Avis a été adopté par les parlementaires le 21 juin et le projet de loi a ainsi franchi l’étape de la première lecture à la Chambre des communes.

Pour fins de rappel, le Canada était l’un des signataires de l’IM le 7 juin 2017 et il avait alors annoncé son intention d’adopter les normes minimales proposées par l’OCDE dans le cadre des propositions BEPS ainsi que l’arbitrage obligatoire lié aux différends dans les conventions fiscales. L’Avis prévoit donc l’adoption de ces normes minimales, ainsi que d’autres mesures à l’égard desquelles le Canada avait initialement réservé sa position.

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Quebec to tax the digital economy… and more

ecommerce-2607114_1920In March of 2018, the province of Quebec introduced a proposal to vastly expand the requirements for non–residents of Quebec to collect and remit the Quebec Sales Tax (“QST”) on sales of services and intangible property.  Although no draft legislation has yet been released, these proposals would require both Canadian and non–Canadian suppliers of intangible property or services, whether delivered through a digital platform or not, to register as a collector of the Quebec Sales Tax, and to collect, report and remit such tax on all such sales to unregistered Quebec residents.

These proposals follow the OECD recommendations designed to address the tax challenges associated with the digital economy globally, and appear to be directed primarily at B2C transactions, such that only non–residents of Quebec that make sales to unregistered Quebec resident consumers will be subjected to these new rules.  Further, Quebec has indicated that there will be a $30,000 threshold (calculated on a rolling basis over the previous 12–month period), below which registration will not be required.

Although there are many layers of complexity that will need to be dealt with as the legislation is drafted, Quebec has already made it clear that the tax collected under this new system, as well as those collecting such tax, will not be treated the same as the traditional amounts of QST or the traditional QST collectors.  For example, collectors under this new regime will not be entitled to recover any of their own QST costs by way of input tax refund.

Further, it appears that Quebec will also require certain digital intermediaries (e.g. a third party that provides the digital platform to enable supplies of intangibles) to register and collect the QST on such taxable supplies.  This imposition of a compliance burden on such third party intermediaries, appears similar to similar compliance burdens placed on intermediaries in other value added tax jurisdictions (e.g. in Brazil, credit card companies are obligated to collect, report and remit certain sales taxes on payments made by resident Brazilians to non–resident suppliers of intangibles and services).  Although we note that the Quebec proposals appear to exempt payment processors from such compliance obligations, we questions whether Quebec (and possibly Canada) will continue to move in this direction in order to more fully tax the digital economy.

As can be imagined, there will be many difficulties faced by Quebec in the implementation of this new form of QST, not the least will be ensuring compliance by non–residents.  Although it is likely that Quebec will effectively be able to force compliance by Canadian suppliers that do not otherwise carry on business in Quebec, there will likely be significant challenges in enforcing such registration requirements of non–Canadian suppliers.  Similarly, there will likely be significant challenges faced by such non–resident suppliers in determining whether they are making sales to consumers that are actually subject to this tax.

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3 months to Doomsday: Offshore assets & Automatic exchange of information

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What is the “automatic exchange of financial information”

In order to increase tax transparency across the globe, the Organisation for Economic Co-operation and Development (OECD) adopted the Common Reporting Standard (CRS) on July 15, 2014. The CRS initiative calls on each participating jurisdiction to obtain information from financial institutions within their country and automatically exchange that information with other jurisdictions on an annual basis. The objective is to increase tax compliance by providing key information to the participating jurisdictions allowing them to identify whether their citizens accurately report their foreign assets and income. However, since the CRS is not constraining, 90 jurisdictions have also signed the Multilateral Competent Authority Agreement (MCAA) on automatic exchange of financial account information. The MCAA provides a mechanism to facilitate the exchange of information in accordance with the CRS. Such information to be disclosed includes the following :

  • The name, address, taxpayer identification number, date and place of birth of each account holder;
  • The account number;
  • The name and identifying number of the financial institution;
  • The account balance or value (including, in the case of a cash value insurance contract or annuity contract, the cash value or surrender value) as of the end of the relevant calendar year or the closure of the account;
  • The total gross amount of interest, dividends and other income generated with respect to the assets held in the account.

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Actifs étrangers et échange automatique de renseignements : 3 mois avant l’apocalypse

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Qu’est-ce que « l’échange automatique de renseignements financiers »?

Afin d’accroître la transparence fiscale à travers le monde, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a adopté la norme commune de déclaration (NCD) le 15 juillet 2014. L’initiative de la NCD invite les juridictions participantes à obtenir des renseignements auprès des institutions financières de leur pays et à les échanger automatiquement avec d’autres juridictions sur une base annuelle. L’objectif est d’accroître l’observation des règles fiscales en fournissant des renseignements importants aux juridictions participantes afin de leur permettre de déterminer si leurs citoyens déclarent correctement leurs actifs et leurs revenus étrangers.

Cependant, puisque la NCD n’est pas contraignante, 90 juridictions ont également signé l’Accord Multilatéral entre Autorités Compétentes (AMAC) sur l’échange automatique de renseignements financiers. L’AMAC fournit un mécanisme pour faciliter l’échange de renseignements conformément à la NCD. Les renseignements à divulguer comprennent ce qui suit :

  • Le nom, l’adresse, le numéro d’identification du contribuable et la date et le lieu de naissance de chaque titulaire du compte;
  • Le numéro de compte;
  • Le nom et le numéro d’identification de l’institution financière;
  • Le solde ou la valeur du compte (y compris, dans le cas d’un contrat d’assurance comportant une valeur de rachat ou d’un contrat de rente, la valeur de rachat) à la fin de l’année civile concernée ou à la fermeture du compte;
  • Le montant total des intérêts, des dividendes et des autres revenus générés relativement aux actifs détenus dans le compte.

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Comptes bancaires en Israël et échange automatique d’information

Le 16 mars dernier, la Banque d’Israël a émis une directive ayant pour objet de contrer l’évasion fiscale internationale et d’éviter que les institutions financières israéliennes ne soient utilisées par certains contribuables étrangers afin de réduire indûment leur fardeau fiscal dans leur pays de résidence.

Cette directive prévoit notamment que les banques israéliennes devront obtenir de leurs clients étrangers une déclaration contenant :

  1. Le pays de résidence fiscale du client;
  2. Une attestation du client à l’effet qu’il a déclaré l’ensemble des investissements et avoirs qu’il détient auprès de l’institution financière israélienne visée aux autorités fiscales de son pays de résidence, ou, alternativement, une déclaration du client à l’effet qu’il a entamé un processus de divulgation volontaire dans son pays de résidence; et
  3. Une décharge du contribuable relativement à la confidentialité de ses informations financières vis-à-vis des autorités fiscales de son pays de résidence.

En d’autres termes, les banques israéliennes s’autorisent à communiquer l’information relative à leurs clients étrangers aux autorités fiscales de leur pays de résidence. Continue reading »

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